đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Manau
Titre : Les enfants
La langue tirée, bien appliqué un couteau dans la main
Sur la pointe des pieds il grave son plus beau dessin
Ses yeux sont concentrés, son objectif est atteint

Il va finir avant que la nuit soit tombée sur le chemin
Comme inscrit sur du marbre, il y met toute sa passion
Bien calées sur cet arbre, les lettres de deux prénoms
EntourĂ© par un cƓur, oĂč l’illustre a pu se marier
Juste à mi-hauteur, un peu plus bas est écrit pour la vie
À deux pas cet enfant, il l’attend passionnĂ©ment
Ils se prennent par la main, contemple cet évÚnement
Du haut de leurs douze ans, tout a été dit
Si nous partirons demain matin, mon amour je te l’ai promis
Ils sont rentrés chez eux, et chacun de leur cÎté

Ils Ă©taient si heureux, qu’il ne fallait pas parler
Au moment du souper, penser Ă  manger comme les grands
À l’aube voler des Ɠufs et si possible du pain blanc

Emmenez-moi trùs loin d’ici
Afin de commencer une autre vie
Je n’ai jamais doutĂ© de cette envie
Partir pour mieux aimer, ils se sont en aller

Le lendemain, sur le chemin ils se sont retrouvés
La fraicheur du matin les faisait tous deux grelotter
Mais content d’ĂȘtre lĂ , si heureux d’ĂȘtre rassemblĂ©

Ils n’avaient pas si froid et rien ne pouvait plus les arrĂȘter
Ils ont pris le sentier, celui qui mĂšne Ă  la grĂšve
Profitant du brouillard, bien avant qu’il ne se lùve
Puis le grand escalier, qui finit les pieds dans l’eau
À quelques pas du phare, lĂ  oĂč sont Ă©chouĂ©s tous les bateaux
Ils se sont allongés, dans une barque éloignée
Blotti l’un contre l’autre, en attendant la marĂ©e
Lucien a dit d’une douce voix soulevĂ©e par le vent
Marie nous ne danseront pas ici pour la Saint-Jean

Emmenez-moi trùs loin d’ici
Afin de commencer une autre vie
Je n’ai jamais doutĂ© de cette envie
Partir pour mieux rĂȘver, ils se sont en aller

Dans le village, pendant des années on les a cherchés
Pensant que cette barque aurait fait naufrage à cÎté
Pas loin du continent, dans les Ăźles aux grands rochers
LĂ  oĂč vont les enfants quand ils ont envie de bien se cacher
Pourtant rien n’y a fait, on ne les a jamais revus
Ce fut comme une plaie, un trĂšs grand malentendu
Car ils étaient si jeunes, personne ne pouvait se douter

Que leur amour aveugle les emmĂšnerait au plus grand danger

Mais la lĂ©gende raconte qu’ils s’en sont tous deux sorti
Et que de leur rencontre a poussé une autre vie
Comme cet arbre qui est devenu le plus grand
OĂč l’on peut lire encore Lucien plus Marie comme avant

Emmenez-moi trùs loin d’ici
Afin de commencer une autre vie
Je n’ai jamais doutĂ© de cette envie
Partir pour mieux rĂȘver, ils se sont en aller

Emmenez-moi trùs loin d’ici
Afin de commencer une autre vie
Je n’ai jamais doutĂ© de cette envie

Partir pour mieux rĂȘver, ils se sont en aller
Partir pour mieux rĂȘver, ils se sont en aller