💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Manau
Titre : Requiem pour un celte
Un soleil brûlant caresse mon front dégagé
Un tout petit vent, un peu plus loin, s´est levé
Je peux voir dans les champs, parfois, des arbres se plier

Sous les caresses d´un géant, comme des vagues d´été
Tout est beau et grand, magnifié dans cette vallée
Mon regard s´étend, jusqu´à pouvoir apprécier
Derrière, là-bas, l´océan qui brille de tous côtés
Me voilà debout devant, les pieds enracinés
Sur cette Terre
Où tout est clair
Où la nature sait mener son affaire
Où l´on sait bien qu´ici, la vie est dure, malgré toute la beauté qui sait comment se taire
Face à l´enfer
Des hommes et du fer
Face à tous ceux que j´ai vu peu sincères
Face au réel, où mon cœur s´est cassé quand mon âme s´est retrouvée seule dans le désert

Ainsi me v´là devant ce monument que les dieux ont sculpté pendant le grand hiver
Ainsi de moi, je n´ai jamais douté quand venait le moment de partir à la guerre
Je l´ai dans ma chair
Ce doux paysage
Et cet univers ne sera pas en cage
Je ne pourrai jamais l´abandonner sans lui avoir offert toute ma force et ma rage

On a porté mon cercueil jusqu´à sa dernière destinée
On m´a levé au-dessus des pierres que j´avais tant aimées
Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d´herbes folles, ce tumulus fait en un soir

Je ne dis rien
Face aux anciens
J´ai le regard dégoûtant les devins
Je me revois tout petit, près d´un feu où l´on m´avait blotti pour être mieux et bien
(Lutter ?) quand t´as le froid qui s´abattait au sein
Du pays des dieux et du pays des miens
Je n´étais pas roi, et pourtant, rien de rien
Unique à leurs yeux, de moi, ils prenaient soin
Souvenirs plus grand, quand je pouvais aider
D´abord dans les champs, quand arrivait l´été
Puis tous les tourments d´un jeune homme pressé
Pensant que le sang, lui, pouvait tout régler
Une jeunesse à contempler la vie en oubliant parfois de vivre le pays

Un jour, j´ai grand
J´ai vu, j´ai compris
Cette heure où mon cœur s´est lassé du mépris

On a porté mon cercueil jusqu´à sa dernière destinée
On m´a levé au-dessus des pierres que j´avais tant aimées
Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d´herbes folles, ce tumulus fait en un soir

Rien ne sera jamais dit
Rien ne sera divulgué
Sur ce tas de terre renaîtra de la vie
Et que l´arbre (amornera ?) à branches déployées

Voilà la vie, la mort et nous
Voilà que danse autour des fous
Voilà l´obscurité, à pas de loup
Qui s´approche de mes yeux bien cachés sous mes sous
Que les druides ont déposés afin de m´acquitter de mon dernier voyage
Accompagné par tous les champs sacrés et l´hommage de ces guerriers venus d´un autre âge
Je penserai toujours à vous
Je serai celui qui sait tout
Alors, prenez soin de cet endroit si beau où se porte à jamais mon tombeau, tel un clou

On a porté mon cercueil jusqu´à sa dernière destinée
On m´a levé au-dessus des pierres que j´avais tant aimées

Et puis, posé sur le sol, avant de me dire au revoir
Fermé de terre d´herbes folles, ce tumulus fait en un soir