Janvier à ma fenetre , je regarde la rue , où sont plantés les êtres un rayon de soleil serait pas superflu . Au balcon de mon deux pieces , je fume en hiver , en crachant de bons vieux glaires comme j´aurai craché le noir de ma nuit. Comme j´aurai craché
, la haine ou l´amour comme le fit ma mère en me cranchant moi. Janvier à ma fenetre à mes pieds se dégorge le monde , je sais qu´en bas , au coin , quelque chose m´attends ou bien quelqu´un. Et les gens m´aiment parceque je suis triste , alors ,pourquoi ils veulent que je change ? Et les gens m´aiment parceque je sui s seul , et les gens m´aiment parce que j´ai mal , et les gens m´aiment parceque je meurs à leur place en quelque sorte , drôle d´histoire , j´y comprends rien ... Janvier à ma fenetre , je tire le rideau , rien ne sera plus jamais beau. Les gens qui vivent autour de moi savent bien à quel point je t´aime , ils ne voient pas bouger mes lèvres mais ils savent qu´elles parlent de toi. les gens qui vivent autour de moi ne me demandent plus a quoi je pense , ils savent que je vis un monde de glace, ils savent que leur sourire ne réchauffe que son porteur ils savent que jamais plus tu ne me tendras la main , ils voudraient bien que je t´oublie , que je les aime autant qu
e tu me fais la gueule , les gens qui m´aiment sont bien seuls. Et moi j´suis bien tout seul ,avec tout ces gens qui m´aiment , tout ces gens qui m´aiment ...