J´ai laissé là-bas dans les remous d´une hélice le dégoût et la haine Et j´ai laissé là-bas le facile d´être triste en pensant en pensant à toi
Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs que l´on fuit Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs
J´ai laissé là-bas mes habits couleur de drame pendus à ton charme Et j´ai laissé là-bas les chaînes et le boulet et l´attente qui jamais n´en finissait
Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs que l´on fuit Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs
Que de temps passé que de vains mots chargés balancés sans viser Que de rafales attentistes et d´espoirs revendiqués
Pour se retrouver vidé de cet amour solitaire Que je n´ai pas voulu faire taire Cette tempête de silence m´a insufflé mes bruyances Il me suffisait de plonger dans mon coeur Une main avide de magnifiques douleurs Pour fournir ma boucherie d´une viande si tendre Qu´au souvenir de ton écho je refusais l´offrande Et laissais des cris, des pleurs sur ton répondeur Peine perdue mais pas pour moi Qui aurait vraiment voulu
J´ai laissé là-bas les couteaux dans leur plaie Et les trous béants qui crachaient du vent brûlant
Et j´ai laissé là-bas ma peine à jamais Même si l´est triste de ne plus être triste en pensant à toi
Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs que l´on fuit Comme il est loin le temps des regrets ardents Balayé par l´ennui des souvenirs