Les rues ne sont que des fleuves de feu Ou se consument les amoureux.
L´amour c´est pas pour moi C´est un truc pour les gens qui pleurent
De plaisir ou de bonheur. Mais mon corps est à sec Plus une larme ou même un cri sortant du bec. Rien à dire et rien à vivre Je ne fais que passer.
Les rues ne sont que des fleuves de feu Ou se consument les amoureux (bis)
Il y a bien longtemps déjà Madame Que j´ai abandonné les rames Et que le fleuve me trimballe sans idéal A mijoter dans ma timbale. Le ciel est tellement grand Qu´il peut parfois faire froid. Je me laisse porter par le courant Et j´essaye de ne plus penser à toi.
Les rues ne sont que des fleuves de feu Ou se consument les amoureux.
Lalala lalala
Et j´avance marinier du bûcher Sans regarder sans même y penser. Je navigue sur les braises au fond des gorges et des falaises. Mon gouvernail est parti dans les flammes Et depuis j´ai cessé d´espérer Rentrer au port sans tout qui crame Et que lui même n´est pas cessé d´exister.
Les rues ne sont que des fleuves de feu Ou se consument les amoureux. (bis)