Titre : Vos attraits n´ont plus rien que l´épée et la cape
Vos attraits n´ont plus rien que l´épée et la cape ; Votre esprit est plus plat qu´un pied de pèlerin ; Vous pleurez plus d´onguent que n´en fait Tabarin,
Et qui voit votre nez le prend pour une grappe.
Vous avez le museau d´un vieux limier qui lape, L´oeil d´un cochon rôti, le poil d´un loup marin, La chair d´un aloyau lardé de romarin, Et l´embonpoint d´un gueux qui réclame Esculape.
Vous portez comme un cul longue barbe au menton ; Votre corps est plus sec que le son d´un teston Vous berçâtes jadis l´aïeul de Mélusine.
Pièce de cabinet, quittez notre quartier Et, prenant pour jamais congé de la cuisine, Qu´on ne vous trouve plus, sinon chez Dumonstier.