[Marc Lavoine] Je voulais te parler un peu comme autrefois Te dire des mots immenses ou bien n’importe quoi Marcher dans le soleil monotone de l’automne
Écouter la chanson que les enfants fredonnent
[Arthur H] Je voulais t’écrire des mots mais je n’ai plus le temps Tu me tourne le dos mais je n’ai plus vingt ans Comme un arbre arraché par la force du vent Tu ne sais plus m’aimer je n’ai plus de talent
[Marc Lavoine] Ou t’en vas tu comme ça évanouie, légère Amoureuse de quoi, de qui d’autre sur terre J’ai si peur de rêver, de regretter, de vieillir Sans toi à mes cotés et personne à qui tenir
[Arthur H]
Tu pars tout doucement, tu prends la tangente Comme avec les parents font les adolescentes Tu ne reviendras plus même dans mes souvenirs Je suis un inconnu, plus rien ne me désir
[Coeur de Pirate] Qu’il est difficile de dormir tranquille Qu’il est délicat de dormir sans toi Qu’il est difficile de rester tranquille Qu’il est délicat de vivre sans toi
[Arthur H] Je voulais m’adresser à toi comme la première fois Chanter sur les toits, te tenir dans mes bras T’emmener en voyage dans un avion blanc Danser sur les nuages et survoler tous les monts blancs
[Marc Lavoine] Poser les yeux, les mains la bouche de toute mon âme Sur ton corps et ta peau, sur tes forêts en flammes Comme un aventurier sans carte et sans douceur Revenir te chercher, refaire la farandole Mais il est un peu tard et puis c’est ridicule Râpé comme une histoire d’amoureux funambule Tomber de haut je suis resté sur le carreau Dans les vapes au tapis, tu peux compter KO
[Arthur H] Tu gardes ta jeunesse, je garde ton écho Je suis en maladresse, tu pars dans des pays chauds Je connais ton visage, il a tant dessiné
Je connais le naufrage d’être et d’avoir été
[Coeur de Pirate] Qu’il est difficile de dormir tranquille Qu’il est délicat de dormir sans toi Qu’il est difficile de rester tranquille Qu’il est délicat de vivre sans toi
[Coeur de Pirate] Qu’il est difficile de dormir tranquille Qu’il est délicat de dormir sans toi Qu’il est difficile de rester tranquille Qu’il est délicat de vivre sans toi