De nous deux je retiens, Presque tout, presque rien Comme est fou le destin Qui nous fait croire soudain Que deux ne font plus qu´un, alors
Que deux ne font plus rien
De nous deux je retiens, Comme ce fût nul, comme ce fût bien Comme ce couplet, ce refrain Sans début et sans fin C´est comme cette lampe que j´éteins, seule Sans te dire à demain
De nous deux je retiens, Comme nous fûmes proches, Comme nous fûmes loin Comme est fourbe le destin, On y croit plus qu´on y tient, Quand je suis entre ses mains, Je ne suis personne, à peine quelqu´un
De nous deux je retiens,
Le carrosse, l´escarpin De nous deux je retiens, Qu´avant le vide, y´avait le plein Et comme est drôle le destin, Quand tout déconne, quand tout craint, Comme quand ça sent le sapin, Et comme t´aimais mon parfum
De nous deux je retiens, Le médiocre, le moyen De nous deux je retiens, Comme ce fût dur puis un peu moins
Comme est fou le destin, qui m´a fait croire soudain Que deux ne font plus qu´un, alors que deux ne font plus rien Comme est fourbe le destin, qui m´a fait
croire en vain, Que deux ne feraient plus qu´un Mais en fin de compte, en fait rien.