Sur le chemin des Andes, il s´en va Chantant, dans le soir, ses douleurs et ses joies Et l´aigle noir qui vole dans le ciel S´arrête un instant ébloui de soleil
La terre qui s´endort en bas En refermant les bras Lui renvoie l´écho de sa voix Sans comprendre pourquoi
Elle s´éteint au loin, au loin Mon bel oiseau, je t´en prie, apprends-moi La joie d´accrocher le ciel à mes doigts Mais l´aigle, jamais, ne lui répondit Son cri se perdit au sommeil de la nuit
Sur le chemin des Andes, il repartit La nuit engloutit ses chansons et ses cris