La folle aux poissons rouges Aux abords du matin Ecrémait quelques airs Penchée sur ses bijoux
Au soleil du plein sud Leurs couleurs éclatantes Eclataient la toquée La folle aux poissons rouges
Comme les mémères à leurs chiens-chiens Elle en pinçait pour ces petits riens Bleus, rouges ou jaunes, ces petits brins Ces trois fois rien Il lui fallait bien de l´amour A cette givrée sans troubadour Elle se les flanquait au creux des reins Ces trois fois rien
Elle glissait d´un rouge vif Sur ses lèvres pâlottes Elle peignait le grand pré De ses lèvres exsangues
Le soir sous la lumière Des feux artificiels Ils voguaient dans les prismes Pour un peu d´exotisme
Comme les mémères à leurs chiens-chiens Elle en pinçait pour ces petits riens Bleus, rouges ou jaunes, ces petits brins Ces trois fois rien Il lui fallait bien de l´amour A cette givrée sans troubadour Elle se les flanquait au creux des reins Ces trois fois rien
La folle aux poissons rouges Aux abords du matin Ecrémait quelques airs
Penchée sur ses bijoux
Au soleil du plein sud Leurs couleurs éclatantes Eclataient la toquée La folle aux poissons rouges
Elle en pinçait pour ces petits riens Bleus, rouges ou jaunes, ces petits brins Ces trois fois rien Il lui fallait bien de l´amour A cette givrée sans troubadour Elle se les flanquait au creux des reins Ces trois fois rien