On peut se décrire ou s´autodétruire, un mot à la fois. Chaque regard de fer, cache un cœur de verre, qui aime ou qui a froid. Une parole en l´air, devient meurtrière, quand on cherche sa voie
Et une idée noire, notre seul espoir, quand le courage s´en va.
Si les mots ne tuent pas, ils nous prennent trop d´espace À chaque heure qui passe, ils reviennent en surface Si les mots ne tuent pas, ils nous prennent trop d´espace Chaque jour un combat, contre moi, contre toi
On se dévisage, on cherche une image, qui ne détonne pas. On passe des heures, devant le miroir, mais on ne se voit pas. On cache sa douleur, au fond du tiroir, pour avancer encore Encore, encore, on voudrait changer de sort.
Si les mots ne tuent pas, ils nous prennent trop d´espace À chaque heure qui passe, ils reviennent en surface Pour fuir la différence, on s´éteint en silence Chaque jour un combat, contre moi, contre toi Si les mots ne tuent pas (x2)
Chaque jour un combat, contre moi, contre toi Miroir, miroir, dis-moi qu´ils ont tort Miroir miroir, aime-moi plus fort Si les mots ne tuent pas, ils nous prennent trop d´espace À chaque heure qui passe, ils reviennent en surface Si les mots ne tuent pas, ils nous prennent trop d´espace
Chaque jour un combat, contre moi contre toi Contre moi, contre toi Miroir, miroir ...