C´est une plaisanterie, ou du moins je le croyais. C´est une taquinerie qui te faisait murmurer juste quand je t´embrassais:
"Au plaisir , au plaisir", au plaisir de l´heure prochaine où, nous retrouvant sans chaîne, sans regret,sans souvenir, on se quittera sans peine, au plaisir.
C´est un adieu populaire, on le dit sans réfléchir. Toi, sans souci de me plaire, tu disais dans un sourire, quand il te fallait partir : "Au plaisir, au plaisir."
Tout au long des mois qui passent tu es devenu sérieux. Ne voyant pas la menace de cet ironique adieu,
je pensais: "Il m´aime mieux", au plaisir , au plaisir.
De la fin de notre histoire ce fut lui qui décida. D´un sourire méritoire je sus cacher mon émoi. Pourtant je ne pleurais pas. Au plaisir, au plaisir , au, plaisir de l´heure prochaine où, nous retrouvant sans chaîne, sans regret,sans souvenir, on se quittera sans peine, au plaisir.