Ne surtout pas se précipiter, Pour observer son reflet dans l’étang. Un ponton rénové, c’est ici qu’un été, J’ai commis sur ses lèvres un baiser. Ne surtout pas se presser,
Pour apprécier le vol du temps qui passe, Les fougères, les champs de blé. (putain) Je n’ai jamais fait réparer mon poignet.
Tu peux toujours courir Prendre de l’élan Tu peux toujours pourrir La surface de l’étang Te battre contre ta montre Des heures durant La fin t’attend là-bas Impatiemment
Stop - Arrête - Ralentis Mais qui t’a dit Qu’on ira tous au paradis Tu vas si vite T’as quoi de prévu après la vie
Ne surtout pas se réveiller, Pour éviter un quai inquiet, les reflets négociés. Je dors encore à poings fermés, A l’heure des bracelets d’écoliers.
Tu peux toujours courir Prendre de l’élan Tu peux toujours pourrir La surface de l’étang Te battre contre ta montre Des heures durant La fin t’attend là-bas Impatiemment
Stop - Arrête - Ralentis Mais qui t’a dit
Qu’on ira tous au paradis Tu vas si vite T’as quoi de prévu après la vie
Y’a pas de médaille si t’arrives le premier. Depuis longtemps, j’avais l’idée, j’attendais Alice me l’avait demandé, J’ai commis sur le lièvre un croche-pied. Pense à ceux, Que rien n’effraie, Qui défient le temps dans les yeux, Et voient ce que tu ne verras jamais.
Stop - Arrête - Ralentis Mais qui t’a dit Qu’on ira tous au paradis