Plage arrière d’une berline, Berlin, s’efface, décline… Pourquoi jamais le doux ne dure. Foutu futur Plus rien ne sera pareil,
Tes murmures ont mes oreilles. Faire que Paris rapetisse, Disparaisse de nos iris. Un long trajet par l’autre route Sans clim’, sans doutes.
Est-ce Berlin Est, Les douces soirées d’Aout ? Ou est-ce d’être si loin de l’Ouest, Qui congédia mes doutes ?
On était loin d’imaginer demain. On était bien, on ne savait pas, L’été se meurt après demain Et ne s‘exporte pas. Cette fois l’émoi durera, Une année, peut-être trois
Est-ce la vitesse ? Notre nouvelle adresse ? Aussi bizarre que ce soit, Si loin de la mer qu’on se noua.
Est-ce Berlin Est, Les douces soirées d’Aout ? Ou est-ce d’être si loin de l’Ouest, Qui congédia mes doutes ?
On a conjuré le passé oppressant Comme dépassés par le présent On a écrit au futur sur les murs Cru au cristal, aux bonnes aventures
On se demandera sans cesse, Si nos desseins d’enfant, S’affichent à Berlin Est,
Et s’effacent en rentrant.
Est-ce Berlin Est, Les douces soirées d’Aout ? Ou est-ce d’être si loin de l’Ouest, Qui congédia mes doutes ?