La fatigue nous assomme
De s’être aimés sans une trêve
Plus rien ne toque ni claironne
A la porte de nos rêves
Nul besoin, nul besoin d’un laudanum

D’une quelconque bonne étoile
A rendre fou mon encéphale

I don’t want to sleep neither want to wake
Just don’t want to loose it for goodness sake

Lorsqu’il n’y aura plus personne
On le laissera prendre au piège
Des pensées qui tourbillonnent
Et puis soudain se désagrègent
A l’abord, à l’abord de l’automne
Des paradis paradoxaux
Quand plus rien, plus rien ne raisonne
Au fond des sommeils anormaux

I don’t want to sleep neither want to wake
Just don’t want to loose it for goodness sake

Comme des mots qui m’étonnent
Qui seraient tombés de nulle part
Est-ce donc moi qui les entonne
Ou est-ce de la magie noire
Comme des voix qui détonent
Et des couleurs au hasard
Toutes les choses qu’on me donne
Et qu’on me reprendra plus tard

I don’t want to sleep neither want to wake
Just don’t want to loose it for goodness sake