Si vous me disiez que la Terre A tant tourner vous offensa Je lui dépêcherais Pança: Vous la verriez fixe et se taire Si vous me disiez que l´ennui
Vous vient du ciel trop fleuri d´astres Déchirant les divins cadastres Je faucherais d´un coup la nuit Si vous me disiez que l´espace Ainsi vidé ne vous plaît point Chevalier Dieu, la lance au poing J´étoilerais le vent qui passe Mais si vous disiez que mon sang Est plus à moi qu´à vous ma Dame Je blêmirais dessous le blâme Et je mourrais vous bénissant Ô Dulcinée