Tes doigts sont les seuls qui se souviennent De ma main de petit curieux Elle réchauffait ta paume à peine Du temps où tu l´attrapais mieux
Là j´ai ta main dans la mienne Et je vois cette chose dans tes yeux A quel point dedans chuis le même À quel point dehors j´me fais vieux
Et on s´reparle de nos vacances En souriant de nos malchances Moi ça m´allait le mauvais temps Je crois qu´ça gêne que les mamans
Moi j´me rappelle que du silence Je ressentais pas ta souffrance Moi je sentais seulement le vent Comme un enfant
Et j´ai si peur que tu partes Sans qu´ils reviennent
Qu´ils reviennent Mes yeux d´enfant J´aurais tant peur de combattre Qu´ils s´en souviennent S´en souviennent Mes yeux d´enfant
La vie c´était amplement suffisant Quand ça s´résumait à t´appeler Maman Quand pour apprendre à compter mes chagrins J´comptais sur tous les doigts de tes deux mains
Pourquoi “départ” veut dire aussi partir Pourquoi j´commence à oublier ton rire Comment maintenir tous nos souvenirs Sans cette main que je n´peux plus tenir
Et j´ai si peur que tu partes Sans qu´ils reviennent Qu´ils reviennent Mes yeux d´enfant
J´aurais tant peur de combattre Qu´ils s´en souviennent S´en souviennent Mes yeux d´enfant
Et j´ai si peur qu´elle s´en aille La vie d´avant Et j´ai si peur qu´elle s´en aille la vie d´avant