J’enrage aux premières secondes Tournées en rondes Que la nuit sera longue
Et je m’avance dans les ombres
Sans jamais plus ne croiser la tienne Sur les pavés mouillés, les pluies diluviennes Sous une lune tragédienne
Et je m’enfonce dans les ombres La nuit j’accours mais c’est plus pareil La nuit je cours mais je sombre As-tu rejoint d’autres merveilles
Sur les pavés mouillés Les gouttières encombrées Les murs de jasmin Ta photo déteint
Ca y est c’est plié J’ai les pieds mouillés Les bras orphelins Sur les murs, ton nom en carmin
Sur les pavés mouillés Les gouttières encombrées Les murs de jasmin Sous la lune de l’été, toutes les fleurs ont fané, sans toi l’hiver revient
Sous les peupliers coins souillés de mes pieds Toujours je reviens sous la pluie de l’été c’est Le même chagrin
Et le vent t’enlève comme on arrache un pieu Des crevasses figées comme les larmes des gens vieux Mais les lumières s’éteignent sous les pas des envieux
Je presse le pas
Et ta voix résonne Même sans réseau, même sans raison Ton parfum qui feint l’odeur du vent Ton parfum qui sème la solution
Et je sais juste que je n’sais pas Pourquoi la vie me prive de toi Qui a voulu que tu n’sois pas Que tu n’sois plus là
Sur les pavés mouillés Les gouttières encombrées Les murs de jasmin Ta photo déteint
Ca y est c’est plié
J’ai les pieds mouillés Les bras orphelins Sur les murs, ton nom en carmin
Sur les pavés mouillés Les gouttières encombrées Les murs de jasmin Sous la lune de l’été, toutes les fleurs ont fané, sans toi l’hiver revient
Sous les peupliers coins souillés de mes pieds Toujours je reviens Sous la pluie de l’été c’est Le même chagrin