C´est pas l´temps des guitares, C´est pas l´temps qui m´sépare Des beaux jours Ni des s´condes au hasard Que je compte à rebours.
C´est pas l´heure d´un rendez-vous d´amour, C´est pas l´jour où la lune Va rougir, c´est pas l´une De ces heures Qu´on annonce à la une D´un journal de malheur. C´est pas l´heure d´arrêter les pendules. C´est pas l´heure du dernier crépuscule.
Juste l´instant. Juste l´instant, j´attends. Juste l´instant. Juste l´instant, j´attends Juste l´instant pile Où l´compteur d´années va passer sur deux mille. Après, j´irai, docile, T´attendre où tu voudras.
D´ici là, des silences
Vont couler, des enfants S´en aller, Des orages et des danses Allumer des étés, Des cailloux voler dans les cités, Des amours se défaire Et des murs se refaire. D´ici là, On vid´ra pas la terre De ces maladies là. J´attends pas qu´ma vieille douleur guérisse. J´attends pas qu´mon bel amour finisse.
Juste l´instant. Juste l´instant, j´attends. Juste l´instant. Juste l´instant, j´attends Juste l´instant pile Où l´compteur d´années va passer sur deux mille.
Après, je s´rai tranquille. Après, j´attendrai... quoi ?