A courir du Pacifique à l´Inde, on voulait quoi? On voyait partout des sardines Alignées dans de l´huile de moteurs. Fallait donc qu´on couse à nos Jean´s Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines. The times were changing. On pouvait planter des fleurs. On voulait juste des jours meilleurs, Juste des jours meilleurs.
J´entends les mélodies grises Et toute ces voix qui disent: "Ils viendront plus." J´entends les fontaines de pleurs.
J´entends gémir les chœurs Des "Si j´avais su...", "Si j´avais pu...", Des "Si j´avais eu moins peur..."
J´entends grossir les ventres
Et fumer les cigares. Ça fait la différence entre Ancien adolescent et futur vieillard.
J´entends grossir les flingues Et fumer les mémoires Pendant qu´une bande de dingues, Au fond de leurs idées, peuvent arrêter l´histoire.
On voyait partout des sardines Alignées dans de l´huile de moteurs. Fallait donc qu´on couse à nos Jean´s Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines. The times were changing. On pouvait planter des fleurs.
On voulait juste des jours meilleurs, Juste des jours meilleurs.
J´en ai trouvé qui s´amènent. Ils s´envolent, ils t´emmènent Et tu t´en vas, Tiré par trente-six planeurs.
J´en ai trouvé qui rodent Au fond des nuits chaudes, Au fond d´un lit, Du tropique à l´équateur.
J´en ai trouvé qui passent En travers de moi, Un ouragan qui casse Un grand pan d´habitudes et puis qui s´en va.
J´ai l´impression de voir une cible, Émerger du brouillard, D´avoir pensé l´impossible Et, dans un soupir du temps, l´apercevoir
Même si je vois encore des sardines Alignées dans l´huile des moteurs, Il me reste un couplet d´Imagine Qui m´emmène ailleurs...