Déguisée en main de pianiste Tu glissais le long d´un clavier mouillé En laissant des sons sur ta piste Patineuse, tu restes en suspens dans l´air Et tu faisais monter
Tu faisais monter Sous la peau des doigts du pianiste Des colonies d´fourmis qui dansent.
Et tes passent se pressent en soliste Cercle rouge au milieu d´un champ troublé Champ de blé semé d´améthystes Patineuse, les touches t´avalent et te lancent` Quand tu les fais chanter Tu les fais chanter Et le long du dos du pianiste La colonie d´fourmis voit rouge.
Rêve encore de glace et de glaise De l´ivoire à l´ongle à peine effleuré Terrassée d´un somptueux malaise Patineuse, tu tournes, en sanglots, tu tournes Et tout va s´arrêter
Tout va s´arrêter Et le long du dos du pianiste La colonies d´fourmis s´endort.
Tout va s´arrêter Pour cet ostrogoth qui te baise Avec la douceur d´un avion cargo Effleurant le flanc des falaises Entre Dieppe et Douvres, il dis c´est la mer Tu n´entends que l´écho T´entends que l´écho Et le chant penaud du pianiste Qu’a pas dansé sur ton tempo