Ma fille, t´es née dans un monde d´hommes Va falloir s´libérer de la norme Dis-toi qu´tu peux porter leurs frocs Mais que les hommes ne peuvent porter tes robes Alors c´matin, j´ai coiffé tes veuchs
Avec des tresses de boxeuse Ton strabisme de Dalida Te rend plus belle que la chanteuse Tu dis que, comme Shy´m, tu veux sauter dans la foule pour finir dans ses bras Mais que lui ne voulait pas de relations stables mais seulement t´attirer dans ses draps J´lui dis qu´elle dira des trucs intelligents que quand ses phrases commenceront par : "Mon papa m´a dit que, il m´a dit qu´il m´aime"
Tellement je t´aime Tellement je t´aime Tu veux partir ? Grimpe sur les épaules de ton vieux père Tu m´fais tellement de peine, tellement de peine Quand je te vois souffrir de tes amourettes
Il te dira qu´il aime les fleurs Mais il leur coupera la queue Il te dira qu´il aime les chiens Mais que les tenir en laisse, c´est mieux Il te dira qu´il aime les oiseaux Mais les voudrait dans une cage Alors quand il te dira "je t´aime", tu te méfiera et t´rappellera de ce message Et ne crois pas que le chef de famille, c´est celui qui tient la télécommande Que le mariage, c´est simplement sentir les couronnes de fleurs de son propre enterrement J´t´ai déjà dit d´commencer comme ça si tu veux dire un truc intelligent : "Mon papa m´a dit que, il m´a dit qu´il m´aime"
Tellement je t´aime Tellement je t´aime
Tu veux partir ? Grimpe sur les épaules de ton vieux père Tu m´fais tellement de peine, tellement de peine Quand je te vois souffrir de tes amourettes
Je sais qu´tu te construis dans le regard Le regard de l´autre et de ton papa Je sais qu´tu te construis dans le regard Le regard de l´autre et de ton papaJe sais qu´tu te construis dans le regard Le regard de l´autre et de ton papaJe sais qu´tu te construis dans le regard Le regard de l´autre et de ton papa
Tellement je t´aime Tellement je t´aime Tu veux partir ? Grimpe sur les épaules de ton vieux père
Tu m´fais tellement de peine, tellement de peine Quand je te vois souffrir de tes amourettes