On vit, on meurt, pas plus voleur qu´Aladin J´avance sans baladeur, j´sens pas la peur Ça serait dire que je sens pas la pinte Suffit d´un triste accord des notes Les fleurs sont des junkies
Car les jonquilles se nourrissent du corps des nôtres Moi, mon avenir (jaillis, se crispe et souffre ?) 22 piges et fini les bouts de shit J´éteins mes bougies avec un triste souffle Je vois des putes conquises quand la saucisse fourre le chou Le seul but qu´on vise : profiter de la vie au jour le jour T´es né pour pourrir dans une tombe A y repenser on aurait préféré mourir dans une trompe Certains chialent pour un bout de ventre Si le temps est une écharde, la vie est une écharpe La mort balaye en un coup de vent Faire du buis´ avec des bâtards calibrés Un traquenard tarifié te fait sentir la patate arriver
J´ai vu des cadavres, ça dit vrai Des balafres, des pare-chocs sur le platane J´ai mal à voir le Qatar saliver Pour du biff on se tire nous même dans les pattes Les grands incitent les petits au mal Ne m´dis pas que tout baigne dans les bacs Les coups de bouteille pour des tags, hardcore poupée L´argent a mis des corps dans des poubelles trouées de balles Pour que tu vives faudra être fort Que tu te barres où la voie mène Que tu te battes contre toi-même Que tu suives la lumière vive Que tu réussisses ce test, que tu n´oublies pas ce que t´es Quand ceux que t´aimes se taisent
Ivre, ils sont tragiques à pousser des coudes L´alcool c´est l´haricot magique qui fait pousser des couilles Je veux voir le soleil casser les gouttes Je rêve pas d´rap mais d´embellir mon âme et je reste vrai car mon passé m´écoute Pour le pire, on se battra jusqu´au bout [T´as pas la bouss´, pousse le boule, marabout T´as cara pousse le boule ?] Tout s´empire, bois tes verres mais reste droit Ne crois pas que l´homme froid et fier ne se déteste pas L´envie d´écrire si tu captes pas, y a pas de légende Je parle de rap, pas de tes chants Ni aux vices qu´appâtent les gens Taper des poutres baise tant d´têtes Les potes gué-dro disparaissent
C´est plus de la coke, c´est de la poudre d´escampette Lire, apprendre à purifier son âme La justesse du tir se résout à si la balle a pu briefer son arme Tout dépend de celui qui la tient de ce qu´il vit D´son intention, de ce qu´il vise et ce qu´il atteint Je vis ma vie au jour le jour et c´est pas tout de le dire Mais quand l´amour embrasse ma joue Je me fais tout petit Je donne mon cœur à m´en cramer les ailes Et si elle m´aime, elle prendra le risque de s´cramer les siennes J´puise mon inspiration dans la pureté d´un doute
Ferme les yeux, suffit de prendre en considération la beauté d´un tout D´instinct paternel, ça serait mentir de dire qu´j´ai rien d´un père Vivant dans le saut de la mort Depuis que je vis je n´ai rien à perdre Je n´ai plus peur que l´amour me morde Je connais mes valeurs, si je meurs, que la bravoure me borde Oui c´est le vent que mon bouc effleure Doux rêveur, je vois souvent moins de chaleur en l´humain que dans un bouquet de fleurs Faudrait qu´on se libère de tant de chaines Sans que j´vide mon verre, que je puisse leur dire que je suis fier des gens que j´aime Si je devais laisser un dernier souvenir; une larme et un sourire Un poète côtoie le bonheur à en souffrir
Vivir a salto de mata Una vida mia ya sabes de quien muerto trata Sentir el falto de plata Esperan que vuelve la suerte disuelto par la rata