[Melan] Va pour un dernier appel, hardcore quand les yeux s´ouvrent Le visage ridé par la peine, j´suis d´ceux forgés dehors chez les vieux saouls
Les princesses en font trop et souvent sourdes J´m´efface, l´amour tourne le dos, moi j´reste de face quand le vent souffle Mon coeur parle de tendresse quand il s´y brise J´marche sur la corde avec laquelle j´me pendrais donc marre d´être équilibriste Tu pensais ça, qu´on avait des idées conformes? Mais quand l´néant t´as désigné, sache que t´es l´dernier qu´on réconforte J´l´ai vu d´loin, la tristesse rappliquer d´ce pas La froideur envahit le faciès des hommes fatigués d´se battre J´ai peu d´place dans mon coeur j´te l´clarifie ma pauvre Viens voir cette cicatrice à l´encre noire que j´scarifie ma peau J´ai beau crier mais m´entends-tu?
J´touche le fond derrière les formes, ultime effort pour une dernière main tendue Coupe le son, bon c´est sur-tendu plie moi la chose L´espoir marche à tâtons sur les ponts suspendus d´Indiana Jones
Viens, viens, viens danser dans mes bras L´espérance côtoie l´échec, on y arrivera qu´en s´aidant des braves Viens, viens j´t´invite à courir derrière la perte L´existence à petite échelle aimerait bien détruire la bête Viens, viens, viens j´connais la fin mais pas l´start On vit dans l´omerta, comme des puristes pour les bastardz
Viens, viens j´t´invite à courir derrière la peine Dernier cri, un dernier soupir pour un dernier appel
[Abrazif] J´reste sourd aux cris d´appel, j´ai qu´ma rime comme empathie En bad trip face à ma peine, devant des ruines qu´elle a bâti Comment croire ces timbs, en sachant qu´les gens t´entubent? Gros l´espoir s´éteint, en ces chants les entends-tu? V´la l´topo, j´vis tout assis c´est pas si triste J´suis basique dans mes propos si tout acide n´est pas citrique Résigné tu prends ta pelle, leur emprise otant des doutes
Pas qu´tes rêves se font la belle, mais ils t´en privent ou t´en dégoutent Y´a pas à batailler, j´suis pas taillé pour la baston Pas du genre à m´pavaner, j´vais pas m´faner quand la basse tombe Quand ils tuent, brûlent et pillent souhaitant cendres et pierres de sang Un sample en dernier chant en attendant qu´la terre déchante J´suis qu´une machine à fumer, un peu lent pour un gratte-texte Ma mine a frôlé ceux dont la vie est un crash-test Triste à perte, amaigrie, l´âme est grise et crie sa peine Guigne, crie "ça pèse", un dernier cri en guise d´appel
Viens, viens, viens danser dans mes bras L´espérance côtoie l´échec, on y arrivera qu´en s´aidant des braves Viens, viens j´t´invite à courir derrière la perte L´existence à petite échelle aimerait bien détruire la bête Viens, viens, viens j´connais la fin mais pas l´start On vit dans l´omerta, comme des puristes pour les bastardz Viens, viens j´t´invite à courir derrière la peine Dernier cri, un dernier soupir pour un dernier appel
[Melan & Abrazif]
Un dernier cri en rap, un dernier pas d´malade On fuit en grammes, on crie, on gratte J´péris, c´est pénible, parle pas d´ma life ! Ravale tes larmes chérie Nan les che-ri ne perdront pas On doit avoir que c´qu´on mérite J´médite, j´fleuris des pierres tombales Combien d´peine, combien d´baffes Combien d´dernier pet´, dis-moi combien s´perdent Combien savent, combien l´merdier pèse J´suis pas d´ceux les plus à plaindre, qu´la maladie brime à tout va Le malheur n´est pas à perte, (?) Un dernier appel aux braves Hommage à ceux perdus qui passent leur temps à s´taper, à scalper leurs bras La peur bat, j´m´accorde à m´cacher, ça m´navre D´autres pleurent pas, malheur pousse la corde à lâcher les amarres
Y´a plus d´rap millésimé, donc on milite, contestataires C´est plus l´art ni les idées mais les limites qu´on teste à terdre Sans espoir, reste à terre, baisse la tête et laisse des barres On s´épuise, bourrés parce que, on est pas d´ceux qu´ta peste épargne
Viens, viens, viens, danser dans mes bras L´espérance côtoie l´échec, on y arrivera qu´en s´aidant des braves Viens, viens, j´t´invite à courir derrière la perte L´existence à petite échelle aimerait bien détruire la bête Viens, viens, viens j´connais la fin mais pas l´start
On vit dans l´omerta, comme des puristes pour les bastardz Viens, viens j´t´invite à courir derrière la peine Dernier cri, un dernier soupir pour un dernier appel