Un soir de plus encore, à faire faner la fleur de l´âge La tise est dans mon corps, j´m´aggripe avant qu´mon coeur me lâche
Un soir de plus encore, à faire faner la fleur de l´âge Un soir de plus encore, un soir de plus encore...
Un soir de plus encore, à faire faner la fleur de l´âge La tise est dans mon corps, j´m´aggripe avant qu´mon coeur me lâche A rien n´sert d´bomber son torse pour grimper dans les sondages Faire d´la zic pour gosses n´aidera pas la fierté d´son taffe Parle moins fort j´ai les antennes en panne Passes, on traine en bas Trois morts saouls qui trépassent Et deux qui kennent en bal C´est qu´elle a vif (?) Nan ça respecte plus
Envie d´baiser la vie Parce qu´elle a une tête de pute et un bête de cul Ouais c´est vulgaire et ça dérange en vrai j´m´en bats les.. Il m´faudrait un paradis avec 1000 pages vierges pour un parler On loupe l´atterrissage Nos langues croient pas qu´on délie ça Nos vies c´est tise, pièces rouges, rap farouche et délire sale On est chelous, mals chez soi et calés chez les autres Sous la croute terrestre on bouffe les restes, bon qu´à lécher les os A ceux qui vivent encore fiers mais qui causent en peine Une pensée forte pour mes frères morts, qu´ils reposent en paix
Il marche le long des routes En se moquant du temps Il chante pour qui l´écoute Les cheveux dans le vent C´est un vagabond
J´ai les poches vides comme celles du schlag d´en bas Qui tise à la station Mais j´pisse dans la passion que j´vise quand chaque temps passe J´m´épuise et ça j´t´en parle Nage dans la tise sans natation, une narration riche ici pas b´soin d´fric pour que l´message t´emballe On a décroché des blanches Des poches trouées, des proches doués qui s´fauchent qu´on du mal à décrocher d´la planche
Tu dis d´la merde pour que la quinzaine kiffe Vois nos cernes, l´outil d´travail c´est nos veau-cer le tiens c´est l´biff Souvent j´vrille vite j´vois rouge j´plaide coupable Toubab tout pâle j´écris le ventre vide mais j´feat avec la cartouche pleine On pousse l´audition côté sens Loin d´toute abolition le rap c´est avant tout la collision des connaissances On s´efforce à faire des sons qui tappent dans les gens Vivre et d´en tirer des leçons, au fond on taffe dans l´échange On rapproche comme l´antithèse, le bercail s´endort restons sobres Sur une prod de Mani Deiz, Omerta, Pand´or et L´bon Nob
J´ai pas les mots pour qu´tu m´comprenne Pour qu´tu t´mette à ma place, pour voir c´que mes yeux voient Et j´aime pas, ça m´agace d´me répéter deux fois Tous mes gars fument des pets, la foi (?) s´dégrade, on l´oublie dans le poison Tu t´sers (?) mal-être, j´l´interprete à ma façon Ici de cette allée on s´gare A ceux qui comprennent le sens de mes phrases alors que les mots les plus importants se cachent derrière mon regard J´écris la folie comme un cannibal pressé Comment t´faire ressentir c´que j´ressens, l´instinct d´survie d´un animal blessé J´ai pas les mots pour les trucs durs, j´ai qu´une gueule d´enterrement
Et clairement, j´ai pas les mots pour les ruptures L´espoir est mort d´puis qu´on entasse des "si" Trop d´bouches crachent de la merde, on s´comprend pas autant s´parler en langage des signes Quand j´parle j´dessine si l´état j´m´arrache Incompris j´hésite, graffer des trains, quelques bombes de peinture crachent ma rage Nos vies sont des crash tests, crois pas qu´on s´amuse dans l´son Comment finir mieux c´texte que par 3points d´suspension
-Il ne doit plus être loin, on va l´avoir.. -N´oublie pas qu´il faut l´arrêter, l´arrêter et le faire juger, selon la loi -De toute façon il est condamné à mort d´avance, autant lui épargner les frais d´avocat..
On est pas sadiques pourtant les gens balisent quand on est saouls chez eux J´ai trop d´fatigue stockée dans des valises que j´ai sous les yeux J´ai la mine à métaphore, pour tous les frérots qui bédavent fort C´est rare qu´on m´dise "T´as bonne mine, tu pète la forme" Pense, reste digne, pas d´piedestal quand j´viens scander l´pire Le mal étend ses dires, mon coeur déballe quand ma santé s´tire Tant d´escales, comme un marin qui rentre et s´tire Centrer l´tir, pour que j´m´étale et m´régale à éventrer c´titre La vie c´est pas un film où l´personnage principal péta la banque
C´est un dessin animé où l´méchant qui veut régner nous pète à l´amande On s´guette à la place, graffiti vocal et j´gué-ta la basse Le skeud et le blaz on le gratte à l´appart On pète le bizz on le baise à la base L´important c´est d´rester vrai même si des buses t´adorent Parfois j´m´éffraie, j´écris tout le temps accompagné d´un Muscador Viens, m´les brise pas trop j´suis pas autiste J´suis qu´un type paro, tise, garot, triste Taro, crise, paroxysme
C´est là que les galères ont commencé, j´me suis accroché Chaque soir j´me demandais où j´vais pouvoir m´coucher, où j´vais pouvoir m´doucher
J´avais plus beaucoup d´amis, c´était chaud Quand mes habits sentaient les égouts de Paris