J´aurai voulu être comme tous ceux que je vois qui n´ont pas eu à embrasser le fond Un jeu de foi dans un feu de joie, pouvoir espérer que mon brasier fonde Confondre réalité et rêve, toucher la lune du bout des doigts
Ne pas faire parti de ceux qui sont dégoûtés de soi J´aurai voulu ouvrir les bras Un peu plus sourire, mourir mais brave Avoir quelqu´un pour couvrir mes pas Ne pas voir tous ces bâtards qui gèrent la dette Oublier que je cavale Réussir à croire que le taf libère la tête J´aurai voulu comprendre ceux que ça ne dérange pas d´être dans une file Qui ne doute pas des yeux d´une fille Être a leur place le temps d´une vie Croire que le malheur est stupide pour entrevoir plus de lumière Penser que l´amour dirige, le concevoir plus que de m´y perdre Faire ce que j´ai a faire, plutôt que ressasser ce que j´aurais dû
Ne pas parler d´enfer, voir les vagues plus que leur écume Avoir une vie que l´on régule, aller de l´avant quand on recule Savoir sourire quand ça s´empire, ne pas me sentir reclus J´aurais voulu, que ces mots s´écrivent seuls, plutôt que mal accompagnés Car mes démons condamnés m´attendent sur le seuil Que cette goutte salée sur l´oeil ne soit qu´une larme de joie Des soirs j´essaie de faire le deuil, de faire de l´art , de faire des choix Me déçoit, apprendre a regarder la terre sous un autre angle Apprendre à me rendre, respirer l´air mais leur atmosphère m’étrangle
Ne rien trouver étrange, œuvrer pour une vie sainte Me purifier dans le Gange, savoir ce qu´est une vie simple J´aurai voulu posséder en légèreté leurs cœurs de plume Considérer la liberté autrement qu´une rancœur de plus M´envoler comme la Colombe quand ses ailes se déploient Les nacelles me déçoivent, avouer que moi même je lacère mes déboires J´aurai voulu écrire plus facilement Me persuader qu´on évolue Avoir un tas de buts fascinants Oublier gentiment que j´ai peur de me perdre Ne pas penser oui quand on me dit non Trouver les sentiments dans le cœur de pierre
Trouver les lettres, mettre bout à bout les sanglots Indigné, je vie sans maître mais tabou est mon enclos J´aimerai partir à la nage , quitter ma barque sans si peu de manque On ma piquée ma barre la vie me nargue sensiblement J´aurai pu faire un empire, tout larguer, fier d´être roi Je vie à l´étroit et sans mentir je ne vois qu´un trou noir derrière l´étoile Pas d´arc en ciel quand les couleurs deviennent des ombres Mon âme en saigne car mes douleurs deviennent des sons J´ai appris de mes frissons , j´en ai bâti un projet de vie
Créé une plage pour ma prison, mon rap, gris, sombre, transforme mes pages en projectiles Je parle de mes faiblesses en vain, car cette vie en abuse Tu fais le dur mais celui qu´en parle le moins c´est celui qu´en a le plus J´aurai voulu... J´aurai voulu.. J´aurai voulu qu´ils sachent à quel point ma tête se fissure Que j´ai épargné des lâches, côtoyé des impasses sans issues Que mon cerveau a trouvé les mots que mon cœur n´avait pas Que j´ai écris des souvenirs bons car jamais les mauvais ne partent J´aurai voulu que la vie nous rendent le dû d´un talent mérité Faire autre chose qu´un rap tordu, violent , chialant de vérité
Donner vie à mes graffs, car pour moi la peinture danse c´est sûr Ne pas voir que les rappeurs tafent à s´en cer-su Je voudrais que ma rime reste encrée car de ce temps c´est rare C´est encore jeune X, mais comme Anton Serra j´reste entier Étudier l´histoire, cultiver ma culture Bâtir mes structures, transformer mes rêves illusoires en sculpture Moi, je voudrais partir comme je suis arrivé Ne pas me souvenir de tout Les soupirs me troublent Terrifié quand les sourires me touchent Réussir ma vie dans ce que je pratique bien Arrêter de finir mes albums par des trois petits points...
Dis leurs qu´on se fou de leurs côte Vos jalousies d´égo, rangé la vite Qu´on inverse la norme, jeune et beau on va mangée la vie Qu´on a pas le temps pour toutes leurs prisent de tête Et que si leurs fils le traite, je laisserais couler comme de la pisse de traitre Dit leurs qu´on est plus grand que leurs insultes a deux balles Que si de temps en temps on ne dit rien ce n´est pas qu´on ne capte pas Mais que on préfère le silences nous, cultivé la richesse de l´âme Et si souffrance s´en suit ont se défoulera dans la tristesse de l´art Dit leurs qu´on travail tout les jours pour devenir des gens bons
Qu´on gagne et qu´on échoue , que X est rare tant que nous chantons Dit leurs qu´on se fou des hommes chelous, flou et plein de tensions X le résultat se résous a l´intention Qu´on travaille la sagesse que nos coeus sont nos guides Qu´on côtoie la détresse car nos peurs sont nos vies Que nos corps sont petits mais nos âmes géante comme les étoiles Qu´on ne gâchera pas nos vies a attendre la que la mort nous nettoie Dit leurs qu´on est pas content sur tout Qu´on connais l´ombre noir Que on montre pas mais qu´on prend sur nous Qu´on a mal quand on perd un frère
La peau sur les os,faut pas déteindre sur les autres nos guerres interne (Non non, dit leurs qu´on s´en branle de leurs cote) (Préviens les) Dit leurs qu´on entre pas dans leurs critères, dans leurs enclos Qu´on se fou de leurs masse majoritaire En gros qu´on a la liberté comme crie de guerre Qu´on ressemble pas a leurs cliché tout claqué des pubs Qu´on a autre choses a faire que de tiser et mater des putes Dit leurs qu´on faits parti des plus honnête du nombre Qu´il suffit de talent, d´instinct et d´amour pour être les maitres du mondes Qu´on sait prendre soin et de chérir ceux qu´on aime J´ai qu´un grand sourire pour ceux qui passes leurs temps à pourrir ce qu´on est Dit leurs qu´on reviens de loin, que nous fleurissons la merde Que nul est plus immense pour nous que l´horizon de la mer Que le feu, le vent et l´air Que l´on sait ce qu´on fait en restant vrai Qu´on parlent franchement en ouvrant les lèvres