Pour cueillir un baiser de pauvre Bécassine on n’était pas forcé de faire le joli cœur. Il suffisait d’un rien d’un bouquet d’églantines de quatre mots gentils pour qu’elle ouvre son cœur.
Bécassine croyait qu’un de nous l’aimerait Bécassine n’était pas maligne et pourtant Bécassine savait que chacun se moquait de ses rêves et de ses quatorze ans.
Elle aurait épousé tous les gars du village Qui lui parlaient d’amour et de lointains pays Je lui offrais des mûres ou des fraises sauvages Mais je n’ai jamais dit les quatre mots gentils.
Bécassine croyait qu’un de nous l’aimerait Bécassine n’était pas maligne et pourtant Bécassine savait que chacun se moquait de ses rêves et de ses quatorze ans.
Bécassine croyait qu’un de nous l’aimerait
Bécassine n’était pas maligne et pourtant Bécassine a pleuré le jour où j’ai quitté Le village de nos quatorze ans et pourtant Bécassine a pleuré le jour où j’ai quitté Le village de nos quatorze ans.