Chanson d´ Eric Brannay: 1 - Dans le vestiaire étroit, les deux grands bancs de bois L´odeur d´huile camphrée Le bruit sec des crampons sonnant sur le béton Moi j´ai pas oublié
Tu te mets le maillot, t´es tout neuf t´es tout beau Qui sait si tu as peur Un regard quelques mots, le Rugby ça tient chaud Le dimanche à 15 heures
Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre
2 - A l´heure de vérité plus question de tricher Quand on est face à face Ces quatre lignes blanches et ce ballon étrange
Tout le reste s´efface Et tu donnes et tu prends et tu cours dans le vent Vers la terre promise Et tu gagnes ou tu meurs et tu ris ou tu pleures Mais le temps cicatrise
Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre
3 - Et le combat fini les frères ennemis Se calment sous l´eau pure Avoir la même foi avoir les mêmes joies
Ça guérit les blessures Et ça gueule à tue-tête qu´on oublie la défaite Ou qu´on chante victoire Toi t´as jamais chanté Montagne-Pyrénées Ni de chansons à boire
Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre
4 - Vient le temps des regrets mais on garde à jamais Ça te fera sourire
Les crampons les maillots les rêves les photos Dans l´armoire aux souv´nirs Les dimanches à 15 heures ils restent dans nos cœurs Y´a pas honte à l´avouer Et ne sois pas surpris si te parlant Rugby J´ai la gorge nouée
Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre Si tu n´as jamais joué, comment peux-tu comprendre Qu´on ait le cœur qui bat lorsque revient septembre Qu´on ait le cœur serré, Le dimanch’à 15 heures, le dimanch’à 15 heures