Tant que j´aurais des fourmis dans les guiboles Besoin de bouger perdre ma boussole Passe ton chemin dégage oublie-moi Et va voir ailleurs des fois que j´y sois
Tant qu´y aura des femmes du vin du tabac Je veux mourir de rire vivre à tour de bras Passe ton chemin dégage range ta faux Ta face de carême et tes oripeaux
Dans cent ans peut-être, Quand j´aurais fait le tour de tout et de tous mes regrets Cent ans à me saouler, Du beau du bien du laid, de l´humain à l´imparfait Dans cent ans peut-être Au détour de l´hiver un soir de noces et banquet Si j´ai la tête à ça, on verra bien ce jour-là Si le Diable m´emporte ou pas
Tant que j´ai la niaque et des coups de foudre
Du blé dans la grange et du grain à moudre T´approche pas comme ça, dégage fais moi de l´air Tu fais peur aux gosses, tu sens le cimetière
Tant qu´y aura des causes perdues à défendre Des moulins à vent, des cons à pourfendre T´approche pas chez moi, dégage, range ta faux L heure c´est l´heure mais avant l´heure c´est trop tôt
Dans cent ans peut-être, Quand j´aurais fait le tour de tout et de tous mes regrets Cent ans à me saouler, Du beau du bien du laid, de l´humain à l´imparfait Dans cent ans peut-être
Au détour de l´hiver un soir de noces et banquet Si j´ai la tête à ça, on verra bien ce jour-là Si le Diable m´emporte ou pas
Dans cent ans peut-être, Quand j´aurais fait le tour de tout et de tous mes regrets Cent ans à me saouler, Du beau du bien du laid, de l´humain à l´imparfait Dans cent ans peut-être Au détour de l´hiver un soir de noces et banquet Si j´ai la tête à ça, on verra bien ce jour-là Si le Diable m´emporte ou pas