Le chevalier des causes perdues S´est arrêté un jour dans ma rue Il était fait de larmes et de sang
Ce géant, sur un grand cheval blanc
Le chevalier des causes perdues Nous a parlé d´un monde inconnu Qu´il connaissait et qu´il appelait L´amitié
Il nous a expliqué Qu´il suffit d´un petit grain de sable Pour dérégler la machine implacable Et moi je rêvais d´être ce grain de sable Qui enfanterait un monde formidable...
La ville entière s´était rassemblée Pour le faire taire et pour le chasser Ce trouble-fête ce sale étranger Ce fumier qui chantait l´amitié
Je suis allé lui tendre les mains J´en avais fait mon meilleur copain Je lui ai dit toi qui parles bien Parle encore.
Toi qui nous a montré Qu´il suffit d´un petit grain de sable Pour dérégler la machine implacable Laisse pas tomber tu es ce grain de sable Qui va enfanter un monde formidable...
Le chevalier des causes perdues A disparu au coin de la rue Si par malheur il ne revient plus C´est foutu.