C´est la dernière fois que j´dépense pour toi cent vingt centimes dois-je y ajouter le prix du papier
d´la nicotine
Une cartouche entière pour calmer mes nerfs avant d´t´écrire une cartouche qui s´fume une dans l´stylo-plume pour qu´il transpire
Mes sueurs profondes dans mon coeur la sonde pour qu´il diffuse ces sentiments vagues marqués par la bague du doigt qui t´accuse bague de fiançailles posée sur les rails coupée net en deux
Par les roues des wagonnets qu´on pousse l´un vers l´autre chargés remplis les wagonnets qui nous éloignent l´un de l´autre erreur du destin qui choisit les wagonnets les wagonnets qu´on pousse chargés remplis les wagonnets c´est l´aiguilleur qui tousse l´erreur du destin qui choisit
Timbre oblitéré ma langue est restée collée dessus
dans de l´eau détache ce lambeau qui cache un baiser perdu
Le papier qui brûle geste ridicule j´ai renversé sur l´encre d´études bleue des mers du sud le cendrier
Pas de suites possibles pour cette impossible missive confuse ces sentiments vagues marqués par la bague du doigt qui t´accuse bague de fiançailles
posée sur les rails coupée net en deux
Par les roues des wagonnets qu´on pousse l´un vers l´autre chargés remplis les wagonnets qui nous éloignent l´un de l´autre erreur du destin qui choisit les wagonnets les wagonnets qu´on pousse chargés remplis les wagonnets c´est l´aiguilleur qui tousse l´erreur du destin qui choisit
Par les roues des
wagonnets les wagonnets qu´on pousse l´un vers l´autre les wagonnets c´est l´aiguilleur qui tousse et qui nous éloigne l´un de l´autre les wagonnets