J´ai de la terre sur mes chaussures, De la boue collée. Du froid j´ai gardé les gerçures, Et la peau brûlée. Le vent m´a fait fermer les yeux.
J´ai marché des lieues et des lieues Mais je n´ai rien trouvé.
La route fut longue et dure Et me fit mal aux pieds. De la poussière sur ma figure S´était incrustée. Trébuchant sur les racines, M´écorchant les jambes aux épines, J´ai traversé Le pays de long en large. Ma peine fut une lourde charge A transporter.
Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d´une ficelle Se balance.
Un seul instant sans nouvelles d´elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu.
Et le tempo des criquets m´accompagne Vers mon village ma compagne. Un vol de tourterelles s´éloigne Et le tempo des criquets m´accompagne.
Sur le chemin du retour Oh j´ai gambergé Je lui dirai "Mon amour Viens près du verger." Le ciel m´a ouvert les yeux. J´ai marché des lieues et des lieues Mais je n´ai rien trouvé. Que de la pluie artificielle
Et des champignons mortels Pour subsister. Comprendre fut une lourde tâche. Maintenant je sais mes attaches Sont à ses côtés.
Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d´une ficelle Se balance. Un seul instant sans nouvelles d´elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu.
Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d´une ficelle
Se balance. Un seul instant sans nouvelles d´elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu.
Et le tempo des criquets m´accompagne Vers mon village ma compagne. Un vol de tourterelles s´éloigne Et le tempo des criquets m´accompagne, Et le tempo des criquets m´accompagne...