Mon amour au cœur et ma guitare à la main Je veux bien chanter jusqu´aux lueurs du matin Cette sérénade, cette sérénade Je veux bien gratter jusqu´à me rompre les doigts
Tu ne m´entendras pas
Parce que les hommes ont beaucoup trop d´ambition Et qu´ils se sont mis à construire des maisons De soixante étages, de soixante étages Et parce qu´il t´es venue cette brillante idée D´habiter le dernier !
Seul avec ma voix et ma guitare espagnole Qui ne portent pas plus loin que l´entresol Je te sérénade, te re-sérénade Mais toi tout là-haut au soixantième palier Tu dors à poings fermés
Oh Isabelle, douce Isabelle Je t´ai aimé cent ans trop tard On ne vient plus sous un balcon Avec son cœur et sa guitare
J´aurai pu venir mettre mon cœur en musique Avec mon micro et ma guitare électrique Mais les locataires, de la rue entière Et tous les voisins du soixantième au premier M´auraient assassiné ! Oh Isabelle, douce Isabelle Je t´ai aimé cent ans trop tard On ne vient plus sous un balcon Avec son cœur dans sa guitare
Mais s´il faut grimper pour te prouver mon amour Demain soir je monterai te tourner autour En hélicoptère, en hélicoptère Si ce n´était pas pour mon vertige et mon cœur Je prendrai l´ascenseur
À moins que demain tu viennes dans mon jardin
Et que je te chante en te prenant par la main Cette sérénade, cette sérénade Et l´un contre l´autre nous verrons les gratte-ciels Du haut de notre lune de miel