Possédant un bébé charmant, Les parents avaient bon courage, Et chacun travaillait gaîment. Lorsque rentrait la jeune mère, Ayant quitté son atelier On entendait sa voix légère Chanter en montant l´escalier Tendant les bras, l´âme joyeuse L´enfant s´écriait tout heureuse :
REFRAIN
C´est la voix de maman, C´est la chanson qu´elle aime, Nul ne peut qu´elle même Chanter si gentiment ; Cette musique étrange Et ce refrain charmant
Comme un chant de mésange, C´est la voix de maman !
2. Il n´est pas de bonheur qui dure Un jour la mère s´alita, Mais la vaillante créature A l´enfant cachait son état ; Pourtant, le soir dans sa chambrette, Priant, avant de s´endormir, Qu´elle était triste la pauvrette, Entendant sa maman gémir. Pleurant tout bas, l´âme en détresse L´enfant disait avec tristesse :
REFRAIN
C´est la voix de maman, Chère maman que j´aime. Que je voudrais moi-même Endurer ton tourment, Dieu permettra l´échange, Je l´implore ardemment ; Oh ! cette plainte étrange, C´est la voix de maman !
3. Bientôt l´enfant n´eut plus de mère Longtemps son chagrin fut profond, On essayait de la distraire, Mais l´ennui pâlissait son front. Son père alors fit mettre en place Cet appareil mystérieux Qui transmet à travers l´espace
Les airs les plus mélodieux. Or un beau soir du haut des nues Descendit la chanson connue.
REFRAIN
C´est la voix de maman, C´est la chanson qu´elle aime, Nul ne peut, qu´elle-même Chanter si gentiment ; Ces musiques étranges Qui, dans le firmament, Semblent venir des anges, C´est la voix de maman !