Quand il y aura cent mille universités, Cent millions d´hommes vivant dans les facultés, Qu´adviendra-t-il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ? Qu´adviendra-t-il de nos petits métiers ?
Restera t il un sabotier ? Il nous faudra vivre pendant de longs mois Sur un banc de bois, Dans une maison triste Où l´on ne parlera que de chiffres et de lois.
Quand il y aura cent mille universités, Les filles n´auront même plus le temps d´aimer. Que feront-elles quand on ira rechercher La fille du dernier sabotier ? Que feront-elles quand on ira rechercher La fille du demier sabotier ? Tout sera plus sombre autour de leur vie Habillées d´ennui Et comme des ombres, Elles se diront