Entrer dans un décor immense, Entendre les battements de son cœur Et là , changer l´indifférence En rires et le silence en pleurs. Un jour Don Juan en apparence,
Un fou au château d´Elseneur, Un jour Lorenzo de Florence, Verser son sang pour le souffleur.
Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence.
Il y a des soirées légendaires Où la vie se joue toute entière Des triomphes absolus Où après les saluts On voit le décor à l´envers. Il y a des tournées de galère, Des couloirs, des villes sans lumière, Mais le sourire perdu De quelqu´un d´inconnu, Alors le rideau reste ouvert.
Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence.
Avoir un soir contre sa bouche L´étoile, la meilleure, la première, Pour tant de soirs où l´on se couche Avec une autre partenaire. Un jour, un valet d´insolence, Souffrir comme l´a voulu l´auteur, Se dire que pendant ces absences, Les femmes ont