Je me souviens d´une fille blonde Mais je ne sais plus son nom Nous l´avons tous connue C´est le premier amour volé. Celui qui nous envoie au bout du monde
Chercher des allumettes... C´est fou comme les tabacs sont loin Dans les hôtels paumés.
Je l´ai gardée autant que j´ai pu Et puis à cause du temps Un soir je l´ai perdue. Au hasard d´une rencontre On ne se souviendrait plus.
Le temps passe, on oublie Et on ne reconnaît rien Ca va de la blonde de sa vie A celle de c´matin.
Les vies défilent Défilent et on oublie (bis).
Je me souviens d´un connard Qui n´pouvait pas m´pifer Nous l´avons tous connu C´est l´premier gros qui aime cogner. Celui qui nous envoie au fond d´la cour Pour ne pas l´croiser... C´est fou c´qui y a comme cons Qui deviennent bacheliers.
Je l´ai haï autant que j´ai pu Et puis à cause du temps Un jour il s´est perdu. Même si je l´retrouvais Je ne m´en souviendrais plus.
Le temps passe, on oublie En plus on ne reconnaît rien Ca va du premier abruti
A celui de demain matin.
Les vies défilent Défilent et on oublie (bis).
Quand c´est fini, c´est pas fini L´eau devient mer et revient pluie. Les filles, l´alcool, la coke, les matins gris Et puis sa femme qui n´attend plus Qui s´tire avec un inconnu Seuls les chagrins restent à leur place Avec leurs sales gueules dans la glace.
Je me suis juré cent fois De remettre tout à plat Nous avons tous fait ça Je jure de n´plus jamais jurer. Ce genre de truc qui vous envoie
Au bout du monde Pour vous vider la tête... C´est fou comme les alcools sont vagues A 47 degrés... J´ai encaissé autant que j´ai pu Et puis à cause du temps Un soir je n´ai plus bu. Juste pour accompagner Un verre d´eau whishysée.
Le temps passe on oublie Et on n´reconnaît rien Ça va d´la blonde à l´abruti Jusqu´aux voyages au bout de la nuit.