Moi qui suis le jeune curé De la paroisse abandonnée, Là -bas, au flanc de la montagne, Moi qui n´intéresse personne Pas plus les Cardinaux de Rome
Que mes paroissiens qui se damnent, Quand je m´ennuie, les soirs d´hiver, Comme un berger dans son désert, Je vais coucher dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Pour t´aimer, pour te servir, On s´rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux.
Moi qui suis le jeune curé De la paroisse abandonnée, Souvent, je pense à cette femme Qui partagerait le pain le sel, Qui m´endormirait avec elle Et qui protégerait mon âme, Mais là devant la croix de Dieu,
Ma prière n´atteint pas les cieux. Je suis tout seul dans mon église.
Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Pour t´aimer, pour te servir, On s´rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Accorde-moi cette faveur. Si tu ne m´entends pas Seigneur, Demain on fermera ton église.
Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux. Pour t´aimer, pour te servir, On s´rait pas trop de deux. Ah, bon Dieu, si l´on était deux.