J´entends jouer l´orchestre d´un paquebot qui sombre, Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux. Où sont les étonnés, les jaloux, les peureux ?
Où sont les insolents, les rusés, les heureux ? Où sont les hommes Des chemins qui menaient à Rome ?
Enfants du néant, du hasard Et d´un cri d´amour quelque part, Retenus par le temps qui dure Au fond d´une prison sans murs.
Je sais que le ciel ne m´attend pas. Ni Dieu ni Diable, mais au-delà , Une idée folle, une idée d´hommes De ceux qui s´en allaient à Rome.
J´entends jouer l´orchestre d´un paquebot qui sombre, Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux.
Où sont les résignés, les errants, les curieux ? Où sont les indignés, les violents, les furieux ? Où sont les hommes ?
Nous sommes des passants illusoires Sur des chemins qui vont nulle part, Retenus par des liens obscurs A des éternités futures.
Je sais que le ciel n´est pas si haut. Ni bien ni mal, ni laid ni beau, Une idée folle, une idée d´hommes De ceux qui s´en allaient à Rome.
J´entends jouer l´orchestre d´un paquebot qui sombre,
Entraînant notre histoire et la mémoire des vieux. Où sont les étonnés, les jaloux, les peureux ? Où sont les insolents, les rusés, les heureux ? Où sont les hommes Des chemins qui menaient à Rome ?