Où qu´on aille, d´où qu´on vienne On a l´ mal du pays qui fait des siennes Une enfance qui remue, des souv´nirs qui reviennent Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes Où qu´on aille, d´où qu´on vienne (x2)
C´est une jolie maison dans un coquet domaine Ou la presque prison d´une banlieue lointaine Qu´on ait droit aux caresses ou aux coups de ceinture Qu´on s´ chouchoute à la colle ou à la confiture Ou à la confiture
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne On est tous du pays des genoux qui saignent Où des géants nous font des caresses ou des beignes Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
On a l´ mal du pays qui fait des siennes Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent Où qu´on aille, d´où qu´on vienne (x2)
C´est une pièce de monnaie jetée dans la fontaine Ali Baba qui rêve au bord de sa caverne Toutes les vies possibles encore, à pile ou face Des trésors de cailloux et de fourmis qui passent Et de fourmis qui passent
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne Qui r´monte, du fond du puits, des seaux d´histoires anciennes Où qu´on aille, d´où qu´on vienne
Ce pays-là, crains pas qu´on nous l´ reprenne Sans passeport, sans papiers, on y r´vient quand même Où qu´on aille, d´où qu´on vienne (x2)
C´est le nez qui s´écrase à la vitre du ciel La nuit qui vient toujours trop tôt, maudite vieille, Servir la soupe bleue qui nous fera grandir Dans un costard étroit qu´on n´a pas pu choisir Qu´on n´a pas pu choisir
Où qu´on aille, d´où qu´on vienne On a l´ mal du pays qui fait des siennes Une enfance qui remue, des souvenirs qui r´viennent Où qu´on aille, d´où qu´on vienne On a l´ mal du pays, c´est comme une chaîne
Qui r´monte, du fond du puits, la tendresse ou la haine Où qu´on aille, d´où qu´on vienne