Quand vous me rendrez visite Oh, n´arrivez pas trop vite De votre pays si loin S´il vous plait, quoiqu´il arrive Mon ami de l´autre rive
Surtout prévenez moi bien Annoncez votre venue Il faut que je m´habitue A l´idée de vous revoir C´est si bon de reconnaître L´écriture sur la lettre Que l´on vient de recevoir C´est si doux de la relire De la respirer, de rire En tournant dans la maison Et s´asseoir soudain plus calme Pour approcher de la flamme Ses ailes de papillon Je regarde la fenêtre Où vous allez apparaître J´y cogne comme un oiseau Un bruit de pas qui approchent Et soudain contre la cloche
Vos trois coups comme un cadeau Tout cela que j´imagine C´est un ruisseau qui chemine Dans le désordre du coeur Permettez que j´en profite Après tout ira si vite Quand viendront le jour et l´heure S´il voue plaît quoi qu´il arrive Mon ami de l´autre rive Surtout prévenez-moi bien Non, n´arrivez pas trop vite Quand vous me rendrez visite De votre pays si loin