Est-ce à la Grange-aux-Belles ou bien à Saint-Junien Que j’ai choisi de vivre sous les soleils sans flammes Est-ce le feu de camp avec ses mains de femme Est-ce la nuit grouillante avec ses vieux lutins
Ô voyages, les miens sont toujours immobiles Ma tête me suffit, la mer ne chante plus Le coquillage est vide, devant mes yeux scintillent Des astres moribonds qui me cachent la vue