Ah que viennent effacer La gomme du passé Ton visage, ton nom Tes rires, tes baisers
Ton regard dans les rues Que je revois partout Dans les rues de Paris Où ton regard me cloue
Que viennent écarter Par un autre refrain Les mots et des serments Tes rires en ma mémoire
Et les remords du jour Les désespoirs du soir Qu’heureux amants écrivent A l’encre de l’espoir
Ha que vienne un amour tout nu Purement vêtit Pour recouvrir les traces
De ta griffe marquée
Et dénouer la corde Des solitudes nouées Qui autour de ma gorge Serrent comme un collier
Ha que vienne le temps Qui cicatrise tout Et que les corps s’effacent Nos initiales liées Et dissolvent les mots Les serments mensongers Brisent la guitare Aux sons désaccordés
Ha que vienne le temps D’aimer encore ailleurs
Pour oublier le doux parfum De ce bonheur
Mais je n’oublie jamais Mais moi j’y crois toujours Je ne sais pas finir Les histoires d’amour