Les hommes de la ville ont vieilli cet été, Les muscles inutiles, c´est si lourd à porter ! Ils partent le matin aux petites annonces, Où l´on se retrouve cent quand il faut être deux.
Ils reviennent le soir, et leurs femmes renoncent A chercher la réponse dans leurs yeux.
Les femmes de la ville ont vieilli cet été, Les plaintes inutiles, c´est si lourd à porter ! Pour toi, voici le temps d´amours adolescentes Et tu lis le journal par d´autres déplié Que les matins sont longs, ô phrases décevante ! Et les amours finissent avant qu´on ait osé
Les enfants de la ville ont vieilli cet été, La honte juvénile, c´est si lourd à porter ! Les enfants de la ville grandissent en hiver Avec des yeux hostiles posés sur l´univers.