Tous les exils se ressemblent Ce sont des îles en décembre Émigrer c´est mourir d´un pas Ton soleil qui brûle en toi Comme un vers de Lorca superbe
Ton vieux soleil est resté là-bas Du bon côté de la frontière
Ay Et tu t´éveilles Loin des musiques d´Espagne Des séguedilles Caballero affamé d´Alcazar De soirs à Séville Tous tes taureaux sont tombés Moins d´été Dans les yeux des filles Mais quand Luis prend sa guitare Dans ta chambre il fait plus chaud Il rallume ta mémoire Et tous les romanceros Ay ! C´est beau la vie Quand la vie est un mirage
De couleurs Quand la vie t´emmène en voyage Là où est resté ton cœur Quand la vie t´emmène en voyage Jusqu´au berceau de ta douleur