Où va la jeunesse Quel vent l´emporte Est-ce qu´elles renaissent Les feuilles mortes Dans quel astre blanc
Vont nos rires d´enfants Vers quelle ombre immense Nos espérances Ont-elles pris nos cerfs-volants La tendre jeunesse Envie le printemps Qui passe et nous laisse Mais qui revient sans cesse La beauté du diable
N´est qu´un grain de sable Où vont nos désirs Et nos plaisirs Nul ne peut les saisir Oui mais la jeunesse Ce frisson d´une heure Qui passe et nous laisse Toujours demeure