Quand la tête me tourne
Quand la tête me tourne
Elle s’en va vers les rats
Elle s’en va vers les chats
Les corbeaux et les oiseaux-mouches

Les veaux mignons les chiens qui louchent
Les sangliers chauds et les loups
Les doux coyotes au regard fou
Je les adore
Je les adore

Quand la tête me tourne
Quand la tête me tourne
Elle s’en va vers les rues
Les bars les regards crus
L’or la soie les velours de nuit
Dans les étuves de Paris
Les trottoirs doux sous les reeboks
Quand on rentre fait comme un phoque
Je les adore
Je les adore

Quand la tête me tourne

Quand la tête me tourne
Elle s’en va vers la mer
A l’aurore en hiver
La rose éteint la cendre fine
Les terribles douceurs marines
Après ces nuits d’excès divers
Avec toi ma poupée d’enfer
Je les adore
Je les adore

Quand la tête me tourne
Quand la tête me tourne
Elle s’en va vers ta bouche
Ton incroyable touche
Ton allure de bête
Ton sanglant port de tête
Ta voix hyper sophistiquée
Tes coups tordus de mijaurée

Le doux zéphyr de tes baisers
Et tes foutreries d’escaliers
Je les adore
Je les adore

Quand la tête me tourne
Quand la tête me tourne
Elle s’en va vers tes yeux
Au regard séditieux
Elle s’en va vers ton ventre
Ondulant dans ton centre
Tes nénés frais ton creux brûlant
Et ton âme assoiffée de sang
Ton petit cœur de beurre fondu
Et les saccades de ton cul
Je les adore