J´aimerais être contemporain autant qu´intemporel Pour ça j´contemplerai le ciel J´suis d´ceux qui tendent l´oreille
Pas d´ceux qu´attendent pour rien Y´avait personne quand on pleurait C´est l´hécatombe qu´importe le réel Vu qu´c´est Dieu qu´emporte le rêve Mon Seigneur c´est pour ça qu´on t´implorait J´vois les restes de bons sentiments Dans mon cœur incorporés Emportés par un corbeau, incarné par ton corps J´pourrai encore pleurer Mais j´suis plus qu´un missile téléguidé Que t´as armé quand t´as décidé d´me quitter J´sais plus qui t´es, pourtant c´est Entièrement de ma faute, t´as tout faux Si tu crois qu´les garçons vont en boite pour danser On pense avoir l´temps d´se rattraper Quand faut se dépêcher, parmi ceux qu´on fait céder
Combien veulent confesser des pêchés ? J´ai prédit qu´certains s´aideraient d´un psy hein On a tous le droit à cette rédemption
Alors j´ai épousé ma plume Pour affronter les tempêtes et repousser la brume Y´en a qu´une et elle m´absorbe Comme la goutte d´encre sur laquelle j´mets l´accent J´suis là pourtant mais j´suis absent, ouais J´ai épousé ma plume
Ce soir pour mes matelots y´aura pas d´dîner dansant On partagera une ´teille qu´on fera ´ner-´ner dans l´centre Ouais on aime être ensemble, toute l´année, les gens l´sentent
Attirés par la violence parc´qu´on est nés dans l´sang Aucune affaire conclue avec les lâches Ceux qu´on eu quand j´avais rien À part l´amour d´mes galériens, ceux qu´on hue, avec des « H » Seul dans ma hutte, les yeux sur mon avenue Je pense à tout ceux qu´ils ont eu La roue tourne plus, y´a sûrement un U Je pense à toi mon frère qu´a épousé ta plume Dépoussiéré ton armure et repoussé la brume Liquide nocif dans ta Cristalline dès que la crise t´abime Et quand t´écris ces lignes Des étoiles qui s´alignent hors de ta chrysalide Bénie soit celle qui embellit ton ciel Même dans l´horreur pénitentiaire Quand tes erreurs pénibles t´encerclent
Et quand le mal t´enserre T´as une femme sincère t´en es maintenant certain Car dans tes yeux les flammes dansèrent Force à toi si t´as épousé ta plume Si c´est la seule qui t´a plu Si vos chemins n´se quittent plus
Moi elle m´absorbe comme la goutte d´encre sur laquelle j´mets l´accent J´suis là pourtant mais j´suis absent, c´est vrai J´suis plus vraiment là depuis qu´j´ai épousé ma plume Pour affronter les tempêtes et repousser la brume Y´en a qu´une et elle m´absorbe J´suis là pourtant mais j´suis absent, hein
Si j´étais un marin je lèverai l´ancre et Mon verre de rhum et j´chanterai
À la gloire des femmes aux robes échancrées Y´en a certaines que j´oublie vite, et je fuis comme un lâche Mais toi t´es parti en m´laissant blanc comme un linge face au lit vide Si tu laisses la flamme mourir, je mourrai d´abord N´oublie pas que le pardon se nourrit d´aveux D´un œil accusateur, tous les passants scrutent nos disputes Mais, ça ne les regarde pas, l´amour est aveugle Rien d´plus dangereux qu´une fille au cœur brisé Mais ta haine c´est ma seule lumière dans ce tunnel Car si tu m´détestes c´est qu´tu m´aimes J´t´ai pas laissé de répit, en apparence Tu t´es épris d´un autre que moi pour me détruire Tu m´annonces que ton cœur est pris et puis
On fait l´amour, tu trouves ça maléfique et dément Et ton amant étonnamment est plus magnétique qu´un mari aimant
Tu sais, moi j´ai épousé cette plume Elle m´empêche de t´aimer Elle m´empêche d´écrire qu´on s´aime plus J´ai épousé cette plume Elle m´empêche de t´aimer Elle m´empêche d´écrire qu´on s´aime plus