Ayo, je milite pour les minis-moi Mit dans l’anonymat Les milliers de milice qui s´fichent de la bonne image Vifs à la Tony Jaa
Oui,je m´alcoolise High kick galactique quand je kicke, prends des Dolipranes Quand la police passe, j´fuis Car la folie gravite la nuit en une harmonie classique Là-çui, c´est un bon J´entends les miens murmurer Près des murs peinturlurés à la suie et la bombe Et cette merde me colle à la peau comme un T-shirt moulant Sacrifice de Colas la pauvre Dar comme une p´tite soeur tournant Dar comme le flic se r´tournant Furie dans les pupilles Drogues cramés, glocks chargés Qui te fusilles et te mutilent
Je n´sais plus quoi dire aux p´tits Car en bas, les carambars se consomment sans papier jaune Les parents partent, il y a pas d´remparts De part en part, on pars en sachant Qu´il y aura pas de remplaçants Mes lettres célèbrent le mal-être Face à la dette du temps passant L´école, j´l´ai désertée J´s´rai jamais VRP J´préfère fumer d´l´herbe et emmerder la BRP énervé d´être enfermé dans un carcan de chair Car quand je cherche la vérité Je vois qu´elle se barre dans le ciel Sept(?) sur scène, les mains en l´air J´fais l´inventaire, je gâche ma vie Entre les miens qu´j´enterre et la vente d´herbe de Jamaïque
Tu sais aps ma vie Je viens noircir vos lanternes Comme une panthère que l´on enferme Loin du grand air, qui vit l´enfer La ville en perte semblait si calme Mais il y a des mecs chan-més qui canent Dans mes freestyles, j´ajoute leurs blases magiques A mon champ lexical Enfant des cigales Asthmatique dans la pitale-ca crade Prends ma bite à quatre pattes Et rends moi vite ma pac(?) tass´ On habite pas Bagdad on a pas à s´plaindre Mais quand j´kicke à Panam Tu crois qu´je quitte Alcatraz Le reste du temps, j´me sens pas libre Comme un p´tit gars d´la DASS
Certains sortent plus sans calibre Depuis qu´je kidnappe la base Des journées chargées comme un gros niaks Toutes les nuits insomniaque Un fond d´Jack, un con d´wack Que j´claque comme un bosniaque Un son d´Nakk, contact enclenché Et j´bombarde sans flancher Mon art met en danger mon âme Du plancher d´mon parc jusqu´aux arrondis´ments Mes gars sont distants et Y´ a l´daron qui s´sent largué Car on glisse dans l´paraître Loin des sourires enjôleurs Je ne veux pas, prendre le pas J´préfère mourir en voleur Pas de principe, faut J´te vi-ser comme un ssiste-gro
Des histoires de coups d´matraque Contre un macaque qui insiste trop Triste comptine que je comprime Tour à tour dans un carnet de rimes Troubadour qui à gardé le rythme pour incarner le king Oui, c´est que, j´dois disséquer les mots Dont je supporte le poids Car faire du rap, c´est comme mon père... C´est plus fort que moi C´est plus fort que moi Ouais