Lumière inachevée sur nos mains presque jointes Ici, la fin du monde s´est posée y a longtemps Et les ombres humaines en deviennent étranges A nos visages entremêlés Symphonie des enfants qui parlent leur langage
Et se disent "Je t´aime" sans qu´on n´en sache rien Pirogues fatiguées que troublent les embruns Quand la marée s´éveille aux heures de fin du jour
J´ voudrais pas qu´on se quitte, j´ voudrais pas qu´on s´abîme J´existerais sans moi si j´existais sans l´autre Et l´autre c´est toi J´ voudrais qu´on se sourie à chaque anniversaire Et qu´on s´appelle encore, même du bout de la Terre La Terre, comme ça, pour rien
Février, souviens-toi, c´était le bout du monde Le temps à sa fenêtre nous regardait passer
Que faisais-tu avant ? Tu l´avais oublié Et j´oubliais aussi qu´on m´attendait ailleurs
J´ voudrais pas qu´on se quitte, j´ voudrais pas qu´on s´abîme J´existerais sans moi si j´existais sans l´autre Et l´autre c´est toi J´ voudrais qu´on se sourie à chaque anniversaire Et qu´on s´appelle encore, même du bout de la Terre La Terre, comme ça, pour rien
Je voudrais dans cent ans qu´on ait peur de se perdre Et qu´on soit orphelin si l´autre a de la peine Des larmes, des pleurs Qu´on puisse tout quitter pour tout pouvoir refaire
Et qu´on s´offre des fleurs sans raison pour le faire Le faire, comme ça, pour rien